Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 16 décembre 1807
Expedié depuis : Lyon
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[...] … donne moi de tes nouvelles, mais ne fais pas comme moi et ne parle que de choses indifférentes (d'un mari par exemple) j'ai plus de force et de courage mais je sens la nécessité d'ajourner s'il est possible ma douleur qui durera autant que moi, jusqu'à ce que je puisse m'y livrer avec un peu de calme et de manière à ne pas la faire peser sur ceux qui m'entourent et dont il est de mon devoir d'adoucir les peines de la vie. Je t'embrasse de tout mon cœur et vais me coucher. Demain nous dînons chez M. Vitet. Ces dames sont toujours bonnes et sensibles à tes peines plus que ne le sont les amis ordinaires.