Lettre de Fondos à sa tante Magdeleine, 7 mai 1807

Expéditeur : Fondos Tempier
Expedié depuis : Nice

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Archives municipales de Lyon, fonds Morand, FRAC069123_14II_51_9_1807_05_07_1.jpg
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Transcription

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Nice, le 7 mai 1807

Fondos Tempier, dans une lettre à Magdeleine, se réjouit d'apprendre, par la visite que lui a faite monsieur de Caravadore :

[...] se rétablit de jour en jour. J'étais très en peine sur sa santé. Il ne faut point qu'elle s'effraye : vous pouvez lui dire que personne au monde n'a été plus malade de ses couches et des suites de ses couches que ma femme qui jouit actuellement d'une excellente santé. [...] Albine a-t-elle eu le bonheur de conserver sa fille ou son fils, car j'ignore à quel sexe appartient le nouveau-né, je vous prie de satisfaire ma curiosité sur ce point à la première lettre que vous me ferez l'amitié de m'écrire, Grand maman . Votre sollicitude sur l'état de votre fille était bien légitime et je conçois aisément qu'uniquement occupée à lui prodiguer vos tendres soins, il ne vous a pas été possible de répondre à une lettre de bonne année. Croyez-vous, mon aimable tante , que je sois pointilleux, mis à part les titres de parenté, je sais trop ce que l'on doit aux dames et que les dames ne nous doivent rien. [...] Les enfants font tout mon bonheur et toute ma consolation. Si la providence me les conserve, je vous les mènerai quelque jour à Lyon ; j'ai d'assez bonnes nouvelles de ma famille d'Avignon. La pauvre maman qui ne se plaît plus actuellement qu'à la campagne, est à Ménerbes depuis le 9 de mars [...].


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