Lettre d'Antoine à sa mère Antoinette, 28 mai (1801 ?)
Expedié depuis : Paris
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[...] Je vous plains beaucoup d'être environnée d'ouvriers et je
sens que c'est surtout dans ce moment que votre
petit-fils
doit vous embarrasser beaucoup, je vois cependant avec plaisir que
vous êtes contente de sa conduite et de son travail, il faut bien qu'il en prenne
l'habitude car ce n'est qu'en s'occupant sans cesse qu'on peut se mettre en état de
parvenir maintenant, on ne peut se faire une idée de la manière dont on travaille ici,
car dans cette grande ville qui est bien déserte maintenant on trouve ou des gens qui ne
font que tuer le temps et n'avoir que l'air de s'amuser ou d'autres qui se livrent avec
une continuelle application à un travail de tous les moments, ceux-là quand ils se
livrent à quelques instants de délassement sont réellement heureux et j'aime à penser
que c'est la route que
J'ai été voir M. de Morard de Galles qui m'a bien reçu. [...] je ne vous parle pas de ma santé, elle n'est pas mauvaise mais je suis trop tourmenté au moral et trop fatigué d'être absolument seul pour me trouver dans un état satisfaisant. [...] agréez ma chère maman l'assurance d'un attachement inaltérable et plus tendre encore que respectueux.