Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 1 mai 1801
Expedié depuis : Paris
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Le commencement en était charmant, et des phrases très agréables
semblaient annoncer que son fils était bien sûr d'obtenir tout d'elle en
employant avec elle le langage du cœur. J'ai été cruellement
Dis à la belle dame de ne pas faire l'enfant et de me répondre si elle veut que je fasse sa commission.
Quant à la Glacière, s'il y avait quelque apparence de tirer parti de ce terrain, tu peux le décider comme moi. Qu'une compagnie se forme pour en faire un jardin, spectacles, jeux etc. avec l'homme qui se présente, j'abandonne les matériaux et le terrain pour 12 ans, je ne demande que 1200# de loyer pendant ces 12 ans ; au bout de ce temps, les murs de clôture et tout ce qui aura été fait ou planté sur mon sol m'appartiendra (sic), mais on conviendra du prix du terrain et il dépendrait de la compagnie d'en rester propriétaire au prix qui serait convenu en le déclarant à la sixième année, alors le prix en serait payé à cette époque et les 1200# de loyer cesseraient.
Je voudrais bien trouver à faire quelque arrangement de ce genre et alors même il faudrait prendre un petit intérêt dans la compagnie qui se formerait ; si l'on trouve à Lyon une partie des ressources qui sont à Paris, l'affaire sera bientôt faite.
Adieu ma bien bonne amie [...]