Lettre d'Antoine à sa mère Antoinette, 9 mai 1800
Expedié depuis : Lyon
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[...] Il m'a semblé que des places de ce genre devaient être attendues et non pas sollicitées ; d'autres ont suivi une marche plus sûre et j'ai été mis à l'écart ; du côté de l'honorifique il est aisé de se consoler, jamais ces places n'ont pu m'en présenter par comparaison avec le passé, mais le côté intéressant avait un bien grand mérite dans l'état de gêne où m'ont mis tous les engagements que j'ai pris et ai fait prendre, avec une légèreté qui prouve bien que l'envie que j'avais de ne pas manquer à une partie de mes devoirs me faisait bien en enfreindre d'autres non moins sacrés. [...]
[...] Mes enfants cependant se portent bien et James par son application, sa douceur, et quelques dispositions mérite l'attachement de ses maîtres et est une grande consolation pour ses parents ; il m'en coûte bien d'être séparé de lui, mais son éducation achevée, je ne m'en séparerai pas, ou à coup sûr ce ne sera pas moi qui le quitterai. Je vous embrasse de tout mon cœur.