Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 3 septembre 1796
Expéditeur : Antoine Morand
Expedié depuis : Paris
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Transcription
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[...] Embrasse bien nos enfants, je suis un peu en peine de Léo , recommande-là à sa nourrice qui l'oublie au point de n'en pas dire un seul petit mot dans sa dernière lettre au père nourricier . Je t'embrasse de tout mon cœur mon unique et tendre amie et vais me coucher en enrageant de ne pas partager tes insomnies ; je dors assez bien, mais je me couche, je me lève, je me promène ; je bois je mange tout cela sans peine ni plaisir, parce que séparé de toi je ne suis qu'un corps sans âme.