Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 24 février 1812
Expedié depuis : Grenoble
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Transcription
Un détail sur Antoine :
[...] comme elle, [il] a de fort mauvaises dents et il lui en reste peu. [...]
Ce que tu me dis de notre chère petite Azélie m'inquiète ; elle peut avoir des yeux délicats, et le genre nerveux très délicat il faut bien détourner l'humeur de ces jolis yeux bleus mais craindre aussi d'agacer les nerfs, sur le tout je ne peux que m'en rapporter à la sagesse de M. Para et à la tendresse éclairée de ceux qui entourent cette aimable et si chère enfant. [...] Je ne fais rien, je me couche à minuit me lève à sept heures et jusqu'à présent j'ai fort bien dormi, mais le cœur souffre et je suis tourmenté de l'idée de ne pas être à mon poste et de sentir aussi que ma présence ne serait pas inutile à Lyon. [...] je sens que tu as furieusement à faire, mais je sais que tu t'en tires toujours fort bien et je tâche de me tranquilliser ici, autant que le peut permettre le cruel état de ma mère. [...]