Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 21 juin 1807
Expedié depuis : Paris
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Mon silence t'étonne sans doute ma bonne amie mais c'est que je n'ai rien de nouveau à te mander. [...]
[...] Je te vois sans cesse sur la grande route et mes enfants à Machy et suis bien fâché de toute la peine que tu te donnes, je crois que dans tout ceci, je suis de nous deux, celui qui a été le plus tranquille mais je n'ai pas été le plus heureux ; on est si mal quand on est seul de sa bande et obligé à faire des démarches et des visites. C'est bien décidément la dernière fois que je m'expose à la peine de vivre isolé et abandonné, je commence à n'être plus assez jeune pour que cela me convienne, au reste, cela ne m'a jamais convenu et plus jeune j'avais aussi de fort bonnes raisons pour ne pas me trouver bien loin de ma bonne amie . [...]