Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 4 mai 1802
Expedié depuis : Paris
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[...] Je suis très content de cette lettre cela me fait espérer que la proposition arrivera dans un bon moment ; pour cet objet comme pour tout le reste nous avons fait toute leur besogne et je dis nous à cause de tout ce que tu as fait de ton côté à Lyon, la réponse faite par le ministre des finances dans notre affaire décide celle qu'il va faire et je vais écrire à Charal demain matin pour le lui annoncer. [...]
[...] Il ne pouvait rien y avoir de ce que voulait minette dans ma commission de juge, elle est conforme à une loi et tu sens qu'on ne pouvait s'écarter de ses dispositions ; mais je dirai à minette que je sors à l'instant de chez le consul Cambacérès ; que je lui ai fait mes remerciements et qu'ayant ensuite causé quelques instants avec lui, je lui ai dit que j'espérais de sa justice et de sa bienveillance que s'il venait à vaquer une place en définitif, il voudrait bien penser à moi ; que j'étais fort content de remplacer M. Blanc mais que je préférerais encore avoir la certitude d'être un jour son collègue… il m'a répondu que cela allait de droit et ne pouvait pas être mis en question. Blanc était là, il l'a bien entendu, l'a déjà bien redit ce soir et sûrement ne manquera pas de le répéter à Lyon. Je dis tout cela à minette car il faut ensuite le laisser dire de préférence aux autres. [...]