Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 12 juillet 1801

Expéditeur : Antoine Morand
Expedié depuis : Paris

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Transcription

Adresse ?
Paris, le 23 messidor an 9 dimanche

Je t'écris un mot, ma chère amie , pour te dire que M. Oyon part aujourd'hui par les cabriolets ; il arrivera donc à Lyon le cinquième jour au soir, jeudi, il compte repartir le lendemain et alors je ne sais trop quand il te verra ; je lui ai dit que voyageant avec une jeune personne de six à sept ans et ayant toute la voiture à ses ordres parce qu'ils sont 4 de compagnie, ils pourront s'arranger de manière à séjourner un jour à Lyon pour voir un peu la ville et reposer la petite voyageuse qui est la fille de M. Hennet , beau-frère d'Oyon .

Ce sera donc jeudi soir ou vendredi matin qu'il ira te voir et je t'en préviens pour que tu sois chez toi ; s'ils séjournent le vendredi tu leurs donneras à dîner, je ne connais point ses compagnons de voyage mais ce sont tous des gens placés dans l'administration des finances et qui vont à Turin. M. Oyon reviendra avec son beau-frère et je t'ai déjà dit tout ce que tu devais lui dire pour son retour…….

Tu ferais bien d'en prévenir M. Rigollet en lui disant que si par hasard ces messieurs dînent chez toi tu le lui feras savoir, le prieras de venir dîner avec eux et tout naturellement il les accompagnera un peu après dîner ; s'ils ne s'arrêtent pas tu seras dispensée de tout cela, j'aurai toujours été honnête vis-à-vis de lui, et il le dira sûrement à M. Hennet , n'oublie pas qu'il a avec lui sa petite fille. [...]

Les deux lettres de Magdeleine ont été ouvertes, il en est sûr ; finalement, « les gens sages et attachés à l'ordre et au gouvernement ne trouvent pas mauvais qu'on ne néglige aucun des moyens d'assurer la tranquillité. ».


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