Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 14 juin 1801
Expedié depuis : Paris
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M. Cretet part demain et arrivera jeudi de bonne heure, il ne compte rester que deux jours à Lyon et va dans ses terres au domaine près du Pont de Bonvoisin. Sa femme est à Lyon et pour peu de temps, elle est fort liée avec Mad. Petétin qui vit à la campagne. Ils ont leur appartement qu'ils n'habitent guère dans la maison Belglat au dessus des Boissieux ; il est fort aise de faire ta connaissance. Je n'ai pas besoin de te faire sentir de quelle importance la sienne est pour nous ; il m'a bien témoigné qu'il viendrait nous voir à Machy et cultiver notre société cet hiver, etc. etc... je lui ai remis des papiers et mémoires plutôt pour m'assurer qu'il te verrait que par nécessité, je te dirai une autre fois ce que c'est, car je ne veux pas manquer le courrier aujourd'hui. Une des sœurs de M. Cretet est Mad. Theisseire de Grenoble, femme infiniment obligeante, elle est encore à Paris et ira dans huit jours à Vichy, son fils qui habite Grenoble a été au collège avec moi et a épousé une sœur de Mad. de Rollin , une demoiselle Peirier ; elle a une fille Mlle Theisseire qui est à Paris avec elle et qui a une maison près du puits doré à Dardilly ; elle y fera ses vendanges avec sa mère et tu sens qu'il y a de grands projets de voisinage avec Machy. Elles sont bien douces et obligeantes.
Mad. Cretet la femme de celui qui va à Lyon est je crois une demoiselle Servant. Ils sont liés avec les Delglat et demeuraient je crois déjà dans la maison quand nous y étions, je sais que quand je l'ai vu à Paris j'étais très étonné de ne pas connaître M. Cretet qui me connaissait très bien et tout mon monde jusqu'à 2020. (sic.)
Il ne sait rien du double droit j'ai vu inutile de lui en parler,
c'était le moyen sûr pour qu'il n'en dît rien. Il est grand agriculteur, s'occupe
toujours de projets, je crois même qu'il fait des