Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, Non daté, 1796
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[...] quand tu feras une petite chemise à ta petite . S'il fait encore chaud, laisse-lui les bras tout nus, tous les petits enfants sont ici comme cela et c'est très drôle, j'imagine qu'ensuite cela n'empêche pas de placer des manches quand le froid arrive ; j'ai dîné chez les Dullieu , ils sont toujours les mêmes et ont toujours un excellent cœur, il vivent tous ensemble, la fille aînée est presque jolie, elle a perdu son premier enfant, et est grosse du second, la cadette a … une petite fille très gentille la mère a 16 ou 17 ans et a bien bonne grâce à jouer sur le parquet avec son enfant ; les maris paraissent de très bons enfants et si les rentes sont payables en numéraire elles auront fait de bons mariages.
J'ai vu aussi Mlle Dodieu , tout ce qui te connaît t'aime beaucoup et te rend justice, et crois que si une seule personne au monde a l'air de ne te la pas rendre c'est la plus forte preuve de tout ce que tu veux adieu adieu adieu. J'espère que Mlle Albine m'honorera d'une de ses lettres et James ensuite.