Dialogue entre James et Albine pour la fête de la petite maman, 22 juillet 1796
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James : Il arrive sur la scène avec quelques fleurs de pré à la main, il en ramasse quelques autres qu'il joint à son bouquet et dit d'un air chagrin.
Je suis bien malheureux ! Je ne trouve pas de quoi faire un joli bouquet, toutes ces fleurs n'ont ni éclat, ni odeur, comment oser les offrir à ma petite maman ? Cependant c'est sa fête aujourd'hui... ma sœur et moi n'oublions jamais ce jour... c'est un si grand plaisir de saisir toutes les occasions de lui dire combien nous l'aimons !......
Albine s'est enfoncée dans la forêt, peut-être aura-t-elle trouvé quelques fleurs plus agréables... mais elle ne revient point... cependant c'est bien ici qu'elle m'a promis de venir me joindre (il appelle) Albine... ma sœur... voilà plus d'une heure que nous nous sommes quittés... mais j'entends du bruit, quelqu'un vient en courant à travers le feuillage, c'est sûrement elle.
Albine arrive un peu fatiguée et en courant.
Ah te voilà mon frère, je t'ai bien fait attendre n'est-ce pas, mais je n'ai pas perdu mon temps et je t'apporte de bonnes nouvelles.
Je m'appelle la fée gracieuse, tu as voulu me rendre service, je veux m'en reconnaître, demande-moi tout ce que tu voudras et je te promets, foi de fée, que tes souhaits seront remplis.
Belle fée, ai-je répondu, ce que j'ai voulu faire pour vous ne mérite pas une récompense et les bontés de mes parents ne me laissent rien à désirer.
Cependant, c'est aujourd'hui la fête de notre petite maman, et mon frère et moi voudrions bien avoir un bouquet à lui offrir elle est si bonne cette maman, elle aime tant ses enfants que nous ne voudrions pas laisser passer un beau jour sans lui présenter des fleurs ; je cherche en vain dans le bois [...]
James :
« Ah tu avais bien raison, regarde celles que j'ai trouvées, elles ne sont pas dignes d'être présentées à Maman et je ne veux pas en faire un bouquet » (il les jette).
Ils sortent tous les deux et ne tardent pas à revenir portant ensemble une corbeille où l'on voit des fleurs.
James :
« Elle n'est pas mal (sic) cette bonne fée ; allons ma sœur essaie de chanter comme si Maman était là. »