Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 16 novembre 1794
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[...] Les maris montagnards sont sincères et ne ressemblent pas aux maris de la capitale. [...]
Adieu ma bien bonne amie , tu auras beau me parler d'affaires dans tes lettres, je n'y répondrai pas, et suis ennuyé de les traiter de si loin ; au reste ne compte pas sur moi pour t'aider, tu en sais plus que moi maintenant, j'irai chez toi passer quelques moments et je veux y être comme un étranger, pourvu toutefois que tu ne me traites pas comme tel. Mille baisers à nos petits enfants, bien des choses à ma mère , je vais me coucher, mais je ne suis pas bien sûr de dormir. Ta lettre me fait trop espérer de voir réaliser un projet dont l'exécution me paraissait si douteuse, que je n'osais pas m'y arrêter.