Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 8 octobre 1794
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Je suis bien aise de savoir que tu reprends ton embonpoint. La taille de demoiselle ne te convient plus et n'était qu'une preuvvomie de ce qu'avait souffert le moral et de l'influence qu'il avait eu sur le physique. Je serai bien aise de ne pas retrouver de ces traces là. [...]
Reçois seulement mes compliments et mes remerciements pour tous tes arrangements de ville et de campagne ; les choses raisonnables ne te coûtent rien ; ce petit meuble bleu quoique très bien vendu m'a un peu fâché, mais relativement à toi et tu as plus de raison que moi et l'a trouvé trop élégant pour le faire porter à la campagne. [….]
J'imagine que la fête du décadi se sera bien passée, mais je pense
comme toi que cela n'est pas fort amusant, tâche de ne pas
[...]