Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, 31 juillet 1801
Expedié depuis : Paris
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[...] Je vois que ceux qui ont intérêt à ce que le péage ne continue pas ont été doublés, se réunissant pour s'opposer à lui s'ils sont prévenus par le provisoire, tandis que nous n'en trouverons pas et qu'ils n'auront pas le temps de se réunir s'il n'est question de cette affaire qu'au moment où la loi pourra être rendue. Malgré cela le préfet compte dire à M. Cretet qu'il faut faire pour nous ce qu'il a fait pour le pont de la Mulatière, il pourra lui dire à cet égard ce dont j'avais cru devoir m'interdire de lui parler, il m'a lui-même proposé de le faire comme une chose qui lui paraît de toute justice, mais je t'assure que d'après tout ce que m'a dit M. Cretet il conviendrait peut-être à la compagnie de M. de Laurencin comme à nous, de ne point user du provisoire, il me paraît maintenant plus dangereux peut-être qu'avantageux, je causerai de tout cela avec M. de Laurencin quand je serai à Lyon.
M. Le Roy est malade il m'a cependant bien promis de faire passer cette lettre à la signature du ministre dans cette décade, mais je n'y compterai que quand cela sera fait ; il est impossible de trouver un homme mieux intentionné plus en état de faire et moins faisant. [...]