Lettre d'Antoine à son épouse Magdeleine, Plutôt 19 septembre 1796
Expedié depuis : Paris
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Ce matin, ma bien aimée , j'ai reçu ta lettre du 28 fructidor. [...] et j'aurais bien désiré être une huitaine de jours tranquille, ne crois pas qu'il faille du bruit et de la grosse joie pour m'amuser et sois persuadée que le temps que je passe paisiblement avec ma femme et mes enfants est le seul dont je jouisse bien. [...] j'ai fait ce matin avec Mme Narbonne emplette d'une robe de toile pour toi ; il n'y avait pas cinq minutes que ta lettres était reçue ; tu vois qu'on ne peut pas mettre plus de célérité à exécuter tes ordres. Mais je serai peut-être obligé d'emprunter sur la route pour arriver jusqu'à Machy. Les toiles comme toute autre chose ne sont pas bon marché. Ce qui me rassure c'est que ce n'est qu'une avance et que tu dois m'en rendre le prix. Baise-moi minette et dors bien.