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Si je n'ai pas répondu hier, chère maman, à votre lettre du 8 de ce
mois c'est que
Je ferai certainement à l'avenir tout ce que je pourrai pour être plus exact, je vous observe cependant que dans l'état de détresse où je suis et qu'il faudra bien finir par prouver puisqu'on ne paraît pas y croire, je suis étonné que vous vous plaigniez si fort et à bien des gens des retards que vous éprouvez tandis que le résultat a toujours été que vous avez reçu le montant de chaque trimestre avant l'échéance du terme. Je ne veux point me plaindre trop de la situation où m'a réduit ma facilité, mais toute la gêne que j'éprouve, toutes les sommes que je dois à gros intérêts résultent de l'arrangement que j'ai fait. M. Dorbanne est mort, indiquez-moi un homme de mérite et votre ami même qui veuille devenir intermédiaire entre nous. Je demande à rendre compte à un tiers de la position où je me trouve et il n'est pas possible qu'une bonne mère n'y ait pas égard s'il en était autrement je serais bien malheureux.
Comment se fait-il
Je ne pouvais pas compter sur l'état de juge, cependant cela était
payé et venait en accroissement de revenus ; je ne sais pourquoi vous êtes étonnée que
je me rendisse au tribunal rien n'est changé encore, mais nous touchons au moment où
l'on va faire de nouvelles nominations et sûrement il y a trop de prétendants pour que
ceux qui ne font pas de démarches puissent être placés ; d'ailleurs ce ne serait pas un
bonheur pour moi, je ne m'abuse plus, il ne me reste que le parti d'aller habiter la
campagne absolument, et ce qui nous coûtera le plus à
Comment se peut-il que vous me proposiez de choisir un homme d'affaire pour examiner des intérêts discutés entre nous, plusieurs années, terminés par le consentement des parties intéressées, toutes en âge de raison, et d'après la décision des jurisconsultes les plus probes et les plus éclairés : avez-vous oublié la peine qu'ils ont eue à me faire consentir aux derniers sacrifices de ce qui me restait et disposer à me réduire à un revenu modique comparé à celui que je me croyais en droit de prétendre, après les jouissances que j'abandonnais ?
Je vous fais grâce de toutes les réflexions que je devrais vous faire à cet égard. Songez qu'il vaut mieux laisser une bonne réputation à son enfant qu'une plus grande fortune, et qu'un honnête homme ne peut revenir sur ses engagements, jamais je ne consentirai à aucun changement.
Ne vous livrez point à des conseils qui vous ont déjà si souvent
égarés, n'ajoutez plus à mes malheurs en troublant le repos dont je puis jouir. Craignez
d'abréger le peu de jours qui me restent à vivre, que je désire bientôt terminer et
d'altérer la tendresse de
Ne vous refusez plus de payer les 16# dus au chapelier par