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Votre lettre,
Je suis fâchée comme vous que vous ayez un appartement vide dans la maison de Saint-Clair. Mais c'est encore une chose fort ordinaire que dans une maison où il y a un grand nombre de locataires, il y ait quelque décompte. Dans un temps où tous les revenus de votre père passaient à payer les intérêts que nous devions, nous eûmes une partie de la maison vide. Vous pouvez vous en souvenir. C'est à l'époque de la vente de la maison du Brotteau, où je tirai parti de quelques vieux meubles pour louer deux chambres garnies ; quant à la location de Poche je pense que ce ne sera qu'un retard de paiement, ce qui lui est arrivé est infiniment malheureux. J'espère bien que cela ne peut le détruire et que dans tous les cas les meubles vous paieront le loyer.
Quant aux impositions c'est un malheur que tant de gens voudraient être dans le cas de supporter. Vous ne pouvez vous plaindre de celle de la maison de Saint Clair.
Il n'en est pas de même de l'affaire de la traille. Elle me donne
les plus vives inquiétudes. Vous devriez
Je suis infiniment touchée de l'indisposition de ma chère