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[...]
Ne t'attends pas à des détails sur nos affaires, je suis loin même d'avoir à cet égard aucune idée fixe, aucune espérance fondée ; il paraît (comme je l'ai cru depuis longtemps) que le doublement du péage, c'est-à-dire sa continuation, n'auront pas souffert de difficultés ; que le reste au contraire peut en présenter beaucoup s'il faut obtenir une loi et que d'ailleurs il est trop tard pour qu'on puisse espérer qu'on aye le temps de la rendre. Tout dépend donc de savoir si le gouvernement voudra prendre sur lui de nous assimiler (par un arrêté) aux propriétaires des maisons démolies et de nous rendre commune, la loi … en leur faveur.
A cet égard j'espère avoir tous les moyens de réussir si la chose
est possible et chaque jour me procure quelque nouvelle corde pour cela.
Ce n'est qu'aujourd'hui à huit heures que j'ai vu
Comme je ne peux pas me flatter de rien faire pour ce qui me
regarde, maintenant, ils auront de bien à désirer que j'eusse acquis au moins les moyens
de pouvoir ensuite faire réparer l'injustice qu'on m'a faite. Je crois bien cependant
comme l'autre que cela serait acheté trop cher que d'accepter une place dans les
tribunaux nouveaux et alors il serait bien malheureux d'y être appelé car on ne pourrait
pas refuser. On prétend que le
J'ai dîné aujourd'hui chez
Tu rappelleras à
Je ne te parle pas de tous tes embarras, ni de ma mère, il est plus
tard que je ne pensais ; j'ai grand besoin de m'aller coucher. Je n'ai pas trouvé ce
matin
Je t'embrasse de tout mon cœur, ainsi que nos enfants. Adieu je vais coucher tout seul et c'est bien triste.
Sur les marges des premières pages, à la suite de ses adieux :
« j'embrasse bien fort Mademoiselle la Petite, de cette manière elle se laissera bien
faire mais elle me dispensera de reconnaissance. Dis-moi quand
Quand tu enverras à