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J'avais bien raison,
Je suis fâchée et inquiète de ce que l'on attaque toujours de
nouveau des droits si bien établis, et si bien confirmés, vous avez raison de prendre
votre parti et de faire de nécessité vertu. D'après ce que vous m'écrivez sur la
réduction de deux liards dans l'ancienne traille, je crois même que vous regagnerez du
côté de la ville ce que vous perdrez du côté du Brotteau. Le peuple content de cette
diminution qu'il a tant désirée, s'y portera avec affluence, comme par le passé. Quant à
l'article qui vous menace d'être privé de la traille, il serait effrayant si depuis
longtemps la justice n'était pas à l'ordre du jour et si les droits de la concession
faite à votre père étaient moins bien établis. La lettre de
Je vous fais mon compliment de la petite vente que vous avez faite aux Brotteaux. Quoique le terrain ne soit pas porté à sa valeur, mais vu la rareté du numéraire, il n'est pas possible que ce soit le rentier qui puisse se décider à acquérir. Je pense que ce que vous avez vendu est du côté de l'allée des soupirs et que ce que vous vendrez dans la suite du côté du grand cours vous dédommagera.
Je crois que vous faites bien de vous décider à étendre votre
terrain et attaquer celui de la montagne. Je vous invite à le mettre à une hauteur qui
vous mette à l'abri des inondations du Rhône. Vous n'avez plus que cette partie qui vous
fasse craindre les incursions. J'ai été dans la plus grande inquiétude cet hiver, qu'il
ne vous fit quelques ravages dans la partie basse près la montagne. Votre bonheur
ordinaire vous en a sauvé dans un moment où toutes les rivières de la France et de la
majeure partie de l'Europe ont tout submergé. Je crains bien
J'ai appris avec chagrin qu'
Donnez-moi, je vous prie